Vaincre sa peur de parler devant un petit comité ? Savoir gérer son trac avant de s’exprimer devant son équipe ? Comment éviter que votre stress se manifeste à votre insu, que ces réactions viennent perturber vos allocutions et vous fassent jouer un rôle dont vous ne voulez pas ?
En effet, prendre la parole en public, même avec une petite audience, peut faire peur. Cette peur peut faire perdre leurs moyens même aux personnes les mieux rodées à l’exercice. Car l’éclosion d’une émotion est souvent imprévisible et se traduit par une réaction non verbale ou verbale que l’on peut regretter après coup.
Lors d’une formation avec des cadres, nous avons identifié les impacts négatifs associés à ces manifestations : perte d’autorité, absence d’écoute des équipes, manque d’implication (…) Ensuite, l’improvisation à fait le reste pour mettre à jour ces moments de gêne et espérer qu’ils ne reviennent plus jamais en réunion.
Ne pas être drôle et être victime des regards atterrés de son entourage. Le pire ce sont les blagues sexistes, les petites phrases ironiques qui nous donnent l’air de maîtriser la situation. C’est parfois le signe que nous ramons sérieusement.
Nous disons exactement ce qu’il ne faut pas. Et plus le stress monte, plus nous avons l’impression de ne pas nous faire comprendre et finalement, perdons le fil de nos idées. Bref, nous avons ce sentiment étrange de ne pas être à notre place.
Nos paroles restent en l’air alors que nous avions trouvé l’énergie nécessaire de nous imposer. Personne ne rebondit sur ce que nous avons dit. Les silences deviennent pénibles et nous ne savons plus où regarder.
Nous sommes intéressés par les échanges, nous avons un tas de choses à partager et pourtant, nous restons muets. Auto-censure ou manque de conviction ? Le sentiment de l’échec s’installe et c’est de pire en pire jusqu’à la machine à café.
Elle est bizarre cette sensation d’être à côté de soi ; on veut sourire et on est crispé, on veut rester sérieux et on se voit exploser de rire. On incarne un “faux-self” dont on se passerait bien !
Plus on parle, plus on endort notre audience qui se bat pour ne pas sombrer dans un profond sommeil. On en rajoute pour garder l’attention, ce qui augmente en soi le symptôme de solitude. En fait, on n’arrive pas à créer l’action nécessaire à une bonne écoute.
Après un training dynamisant, quelques exercices de bases, je les ai invités à s’initier à l’art d’être présent à soi et aux autres. Les participants ont exploré plusieurs techniques de respiration et de relaxation pour s’entraîner à accepter le ici et maintenant. Nous avons remarqué à quel point la peur de prendre la parole pouvait très vite nous faire dire n’importe quoi (extraversion) ou au contraire, favoriser le repli sur soi (introversion).
Si vous souffrez en prise de parole en public, et notamment de la peur et du trac, c’est sans doute que l’on vous a mis en tête des phrases du genre “toi, tu es un drôle” ou “je te conseille de faire du théâtre pour être moins timide !” (…).
Repérer et réparer en vous ce qui vous émeut au moment de votre prise de parole est une excellente étape pour ne plus compenser avec des effets souvent contre-productifs.
Enfant, vous ne vous posiez pas cette question du “bon communicant”. Au contraire, vos pensées étaient libres (de tout jugement) et vous vous projetiez loin dans l’action. Alors si ce terrain de jeu vous manque, rassurez-vous et sachez qu’il ne vous a pas abandonné. Il vous attend patiemment pour renaître en vous… comme au “bon vieux temps”, quand c’était facile et confortable.
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